On peut définir l’art cinétique par un art contemporain issu de l’abstraction et est fondée sur le l’esthétique du mouvement. Ce dernier peut être réel ou apparent. Il repose également sur les illusions optiques ainsi que sur la vibration rétinienne et c’est pour cette raison qu’il est rattaché à l’art optique. Les œuvres le représentant sont des sculptures où on a des éléments mobiles.
Les préceptes de l’art cinétique
Les premiers artistes de l’art cinétique ont joué sur le contraste du noir et blanc dans les années 50. Les œuvres se sont plus basées sur la persistance rétinienne, le mouvement de l’œuvre et l’interprétation que fait le cerveau pour donner l’illusion optique. Avec l’évolution, d’autres couleurs sont venues intégrer le domaine de l’art cinétique, mais le principe reste toujours sur le contraste. Les moirages sont aussi un autre précepte de l’art cinétique. On obtient ce résultat en entrelaçant les principales lignes et en superposant des trames. Devant ce type d’œuvre de l’art cinétique, le spectateur aperçoit le mouvement lorsqu’il est en mouvement.
Quelques références artistiques et artistes reconnus
Parmi les œuvres de l’art cinétique, les plus connus figurent le tableau « Mobile rouge » d’Alexander Calder. Cette œuvre est exposée au musée des Beaux-Arts de Montréal et le grand artiste qui est à la fois peintre et sculpteur a réussi à faire sortir le côté cinétique avec les feuilles de métal. Hans Ulrich Aschenborn, connu sous le pseudo UliAschenborn est aussi très réputé dans ce domaine. Il dispose de plusieurs œuvres représentant l’art cinétique et il dispose de plusieurs œuvres dont le cycle de la vie de l’homme, l’Ovahimba, le dé magique, le poisson. Parmi les artistes de l’œuvre cinétique, on a aussi l’YaacovAgam, MalachiFarrel, Marc Cavell et Horacio Garcia Rossy.